La carrosserie. Afin de satisfaire au goût européen, Hyundai a fait appel au bureau de stylique italien Pininfarina pour concevoir le design de la carrosserie. Même si les projets originaux avant-gardistes ont été quelque peu tempérés par les Coréens, il en résulte un monospace compact long de 4 m 03, inspiré de l’Elantra, qui est tout à fait présentable.
L’espace intérieur. Les indicateurs tels que tachymètre, compte-tours et affichage de consommation placés au centre du tableau de bord, entre le conducteur et le passager, requièrent un certain temps d’adaptation. Les nombreuses possibilités de rangement de petits objets et les porte-gobelets sont très pratiques. Le coffre est également doté de plusieurs compartiments. Deux petites cuvettes fort utiles ont en outre été aménagées sous sa surface de chargement.
Le moteur et la transmission. La voiture est animée par un moteur de 1,8 litre 4 cylindres robuste, mais pas vraiment sportif, de 123 ch. De fait, il passe de 0 à 100 km/h en 11,3 secondes. Les changements de vitesse se font par l’intermédiaire d’une boîte manuelle à cinq rapports.
Le châssis. Le comportement de conduite de la coréenne n’est pas très dynamique. Dans les virages, elle a tendance à devenir assez rapidement sous-vireuse, ce qui ne l’empêche pas de rester toujours bien contrôlable. Ses bonnes suspensions en font une voiture confortable même sur des routes en mauvais état.
En conclusion. Avec sa Matrix, Hyundai montre une fois de plus que c’est elle qui donne le ton en matière de rapport prix/prestations. L’équipement de série comprend notamment quatre airbags, une climatisation, cinq sièges, et la voiture offre en outre beaucoup de place –